Dans le cadre de ma formation au sein de la faculté de psychologie de Strasbourg, j’ai pu suivre des cours en lien avec l’Education et acquérir quelques connaissances.

D’une part, en première année, j’ai eu l’opportunité de suivre le cours « Voix et outils de communication ». Dans ce cours, nous devions constamment jouer différents rôles : celui d’enfant, de professeur par exemple. L’objectif de ce cours a été de nous apprendre à utiliser notre voix, à l’intégrer dans l’espace et à faire des mises en scène. Nous y avions appris les fonctions du langage. 

 

Nous avions pu mettre en scène des histoires, des musiques, des poèmes… A la fin de cet UE nous étions capables de mettre en scène de façon ludique des scénarii, d’ajuster notre ton et notre voix à la situation et nous maîtrisions la communication non-verbale.

 

J’ai également eu l’opportunité de suivre un cours intitulé « Enjeux de l’éducation et de la formation au XX^ème siècle ». En groupe, nous devions monter un dossier en rapport avec l’éducation et nous avions choisi de travailler sur l’engagement et la démission parentale dans le cadre de l’apprentissage à l’école primaire. Nous avions pu faire des liens entre l’engagement (et le désengagement parental) et la réussite/échec scolaire de l’enfant.

 

   De plus, j’ai suivi des cours magistraux en lien avec la scolarité de l’enfant. Plus précisément, j’ai participé au cours « Echec scolaire » en seconde année. Ce cours nous expliquait, à la lumière de la psychologie sociale, en quoi certaines caractéristiques de l’élèves vont déterminer tout au long de son orientation scolaire sa réussite ou son échec. A travers des aspects sociaux, nous avions vu en quoi les attentes des enseignants, les préjugés, les stéréotypes peuvent avoir un impact négatif sur l’élève et en quoi l’estime de soi et le type de motivation de l’enfant peuvent jouer en sa faveur.

 

En parallèle, nous nous sommes intéressés au développement de l’intelligence de l’enfant avec les théories Piagétiennes et les théories de Vygotski par exemple.

 

    Dernièrement, au semestre cinq, nous avons eu des cours sur le langage. Nous nous sommes intéressés aux aspects cognitifs de l’apprentissage de l’orthographe et des théories en lien.

 

Plus en détails, au sein du cours « Psychologie de l’Education » au semestre six, nous avons parlé des théories sur l’apprentissage (Behaviorisme, la Gestalt par exemple) et leur lien avec la pédagogie scolaire. A travers différentes études expérimentales en psychologie, nous nous sommes intéressés à l’apprentissage de l’écriture et comment, cognitivement, l’enfant accède à l’écriture et à la lecture.

 

Plus en lien avec la pratique de l’enseignant, on nous a explicité quelques réflexions pédagogiques facilitant l’apprentissage chez l’enfant (les étapes de l’apprentissage de l’écriture et pourquoi ; facilitation d’apprentissage par l’utilisation de tous les sens…). De plus, dans ce cours, nous nous sommes intéressés aux moments propices de la journée permettant à l’enfant de retenir plus facilement certaines tâches. Nous avons également approché le lien entre le sommeil et les performances académiques et nous avons terminé sur une réflexion sur l’impact de la technologie dans les salles de classes et ce qu’en dit les expériences.